Sommaire
Buis commun : en bref
Classification de la plante
Un arbuste durable
Si la croissance du buis est généralement assez lente, sa longévité peut quant à elle atteindre la centaine d’années. On peut exploiter cette lenteur pour tailler régulièrement et de façon précise le buis, ou accélérer la croissance en enrichissant le substrat.
Les jardins à la Française
Si le buis commun est aujourd’hui si connu, c’est que son histoire dans nos jardins remonte à plusieurs siècles en arrière. Il est en effet l’espèce emblématique des « Jardins à la Française » dont l’exemple le plus célèbre est le jardin de Versailles. On peut l’utiliser dans tous les types de structures : isolé, en haie, en bordure, en massif, … et cette polyvalence lui a valu tout l’intérêt qu’on lui porte.
Exceptionnellement, ce n’est pas tant sa floraison qui est appréciée, puisqu’elle est rare et peu importante. C’est son feuillage, persistant, à la taille facile, constitué de petites feuilles oblongues ou ovales d’un vert foncé brillant qui assure le succès de Buxus sempervirens.
Emblème de l’art topiaire
Depuis le XVIème siècle, le buis commun a trouvé sa place au sein de l’art topiaire grâce à son feuillage qui peut supporter presque toute forme de taille. Cet art de sculpter des formes dans les végétaux atteint son apogée aux XVIIème et XVIIIème siècles, avec la réalisation dans les jardins de labyrinthes, d’animaux ou de figures taillés dans les arbustes, et le buis est l’espèce de référence pour les créateurs.
Usages
Le bois de Buxus sempervirens est très apprécié pour la gravure, la sculpture ou encore le tournage (il sert alors à confectionner des manches de couverts, des pièces d’échec…). Anecdote : ce sont aussi des rameaux de buis que les catholiques utilisent lors de la célébration du « Dimanche des rameaux » avant Pâques.
En homéopathie, le buis est employé contre les rhumatismes, la fièvre, la diarrhée ou la goutte.
Conseils
Si vous souhaitez réaliser une haie ou une bordure, plantez les différents pieds assez rapprochés : 30 à 40 centimètres d’espace entre deux suffisent. Tailler un arbuste isolé en cône, en pyramide ou en boule est souvent très esthétique, pour cela, veillez à amorcer la forme au fil des ans après la plantation, et lors de la mise en forme finale procédez du bas vers le haut : la forme désirée sera plus régulière ainsi.
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