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Si vous voulez enrichir le sol de votre potager, une solution pratique et bien souvent très économique est d’utiliser le fumier de cheval, mélange de déjections (« crottin ») et de litière animale (paille, copeaux). Il est souvent utilisé comme fertilisant, après une période de compostage. La fiente de poule peut aussi être employée pour fertiliser. Vous pouvez vous procurer facilement du fumier de cheval si vous connaissez des propriétaires de chevaux ou si vous habitez proche d'un centre équestre. Ils seront ravis de vous en donner !
Le compostage du fumier : un passage obligé !
Le compostage du fumier permet son utilisation dans le jardin mais aussi de :
- poursuivre la fermentation des fibres contenues dans le fumier (issues de la paille notamment)
- réduire la masse totale de fumier à épandre, et d’en modifier la texture pour faciliter son épandage
- réduire l’odeur du fumier, ce qui permet de l’épandre ensuite à proximité d’habitations sans nuisance
- dégrader les éventuelles semences et les germes bactériens susceptibles d’être pathogènes, et de minimiser la présence d’éventuels molécules issues des traitements subis par les animaux, notamment les vermifuges, qui empêchent le travail des vers dans le compostage
Pour le compostage du fumier, il suffit de le laisser sur un compost à l’air libre, pendant un mois et demi à deux mois, en le retournant régulièrement. Il peut être intéressant d’y incorporer des résidus compostables ménagers tels que les épluchures, les restes alimentaires végétaux, etc, pour enrichir le compost en biomasse.
Les bienfaits du fumier de cheval au jardin
L’utilisation du fumier de cheval est particulièrement recommandée sur les terrains dont les sols sont lourds, souvent argileux et dont la structure est très tassée et peu aérée. La présence des fibres du fumier favorisera l’aération et la formation de mottes dans le sol et rétablira une structure correcte du sol.
Il est très bénéfique quand il est utilisé enterré, pour des cultures telles que les solanacées (tomates, poivrons, aubergines) ou les cucurbitacées (courgettes, potirons, melons, courge, etc.)
Attention, le fumier de cheval provoque, par la fermentation, une très grande augmentation de la température de la terre en profondeur, et peut finir par brûler les racines des végétaux s’il est utilisé trop frais (on peut atteindre 25°C pendant plusieurs semaines à 20 centimètres de profondeur). Il faut donc éviter de l’utiliser comme amendement ou comme fertilisant pour des cultures de légumes-racines ou de bulbes, comme les oignons, les radis, les navets, les betteraves, les carottes…
Pratique, économique et écologique, pensez au fumier, pour votre potager !
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