Campagnols et mulots

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Les mulots dans les jardins

Campagnols, mulots et souris sont de petits rongeurs que l’on ne distingue pas toujours, de la famille des Muridés. Il en existe une grande quantité d’espèces, dont certaines sont officiellement reconnues comme nuisibles. Ils habitent tous les biotopes : haies, champs, broussailles ou forêts, et creusent des galeries à deux issues, dont l’une est signalée généralement par un petit amas de terre. Repérez dans le jardin leurs voies de passage, leurs galeries, avant de commencer la lutte contre ces nuisibles.

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Particulièrement friands de graminées, ils s’attaquent surtout aux semis, et souillent les jardins et les maisons. Dans un champ fraîchement semé, on reconnait les dégâts d’un mulot à la présence de graines à moitié décortiquées, dont le mulot n’a pris que l’amande centrale. Ces rongeurs peuvent également être nuisibles pour les arbres et les arbustes (surtout les arbres fruitiers) dont ils rongent les couches supérieures de l’écorce ou les racines, en empêchant ainsi la sève de circuler correctement. Ils peuvent aussi s’attaquer au potager, et ne laisser de vos beaux rangs de carottes ou de poireaux que quelques tiges dénudées.

Les populations de mulots et de campagnols sont très variables d’une année à l’autres : certaines années, le jardin peut être envahi et causer bien du tracas aux jardiniers et aux cultivateurs, alors que parfois, les petits rongeurs passent totalement inaperçus.

Les mulots dans nos maisons

Les maisons de campagne dont les terrains environnants sont touchés par la présence de mulots ou de campagnols peuvent également être victimes de dégâts : apparition de petites déjections noires, bruits de cavalcades nocturnes, grattements, altérations des cloisons et des câbles électriques…

Moyens de lutte

Si vous n’avez pas d’enfants à la maison susceptibles d’en ingérer, vous pouvez utiliser des appâts empoisonnés, qui sont parfois distribués gratuitement dans des communes participant à des campagnes de dératisation. Vous pouvez également vous en procurer dans une jardinerie. Dans la maison, les pièges fonctionnent bien, mais il faut penser à les relever régulièrement. En revanche, dans le jardin, ceux-ci risquent de s’oxyder et de moins bien fonctionner. En extérieur, on pourra compter sur la collaboration de prédateurs naturels tels que les chats, les rapaces, renards, hermines, belettes, etc.

Pour protéger vos arbres des attaques de leurs racines, vous pouvez les planter dans un panier de grillage à fin maillage qui empêchera une attaque des racines les plus importantes par des rongeurs.

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